la Métropole d'Orléans

Notre agence gère la location de 400 appartements dans une résidence étudiante. C'est un défi annuel : chaque été, il faut relouer l'ensemble. Souvent, les futurs locataires nous contactent grâce au bouche-à-oreille. Nous donnons une grande importance à l'accueil et nous écoutons les demandes et les besoins des locataires potentiels pour leur présenter les logements qui pourraient leur convenir. Ce n'est pas parce qu'on est étudiant que l'on n'a pas d'exigences. Certains sont plus sensibles à l'exposition du bien, d'autres au type de mobilier... Notre atout, c'est de connaître parfaitement tous les biens que nous gérons. Nous avons aussi l'habitude des étudiants qui, parfois, louent pour la première fois un logement. Nous faisons donc un peu de pédagogie, et expliquons l'entretien du logement, les droits et les devoirs de chacun. Pour les propriétaires, nous sommes une garantie : il y a une relation de confiance et ils savent, par exemple, qu'en cas de rénovation du bien, nous saurons exactement ce qu'il faut faire.

Fin 2018, une cliente nous demande de nous occuper de la vente de son appartement. Après deux cancers, elle souhaite un nouveau départ et veut acheter un autre bien, mais les banques lui refusent l'emprunt. Elle doit donc vendre avant d'acheter à nouveau. L'appartement à vendre est très particulier : il fait 52 m² pour 7 pièces et il est en rez-de-chaussée dans une rue ultra-bruyante. Nous recevons peu d'appels, peu de visites. Nous devons redoubler d'imagination : revoir l'annonce, refaire les photos... Alors qu'à Paris, un appartement se vend en moyenne en 34 jours, il nous a fallu plusieurs mois pour recevoir une offre. Ce sont en fait deux acheteurs potentiels concurrents qui se sont positionnés. Notre cliente a pu vendre son bien à un prix supérieur à sa valeur. Le hasard fait bien les choses : trois jours avant les offres, elle avait eu un coup de cœur pour un appartement qu'elle a pu acheter. Chez Sergic, nous mettons l'accent sur le côté humain, et, pour nous, il n'était pas question d'abandonner ce dossier.

Dans le quotidien de la gestion locative, si on n'est pas passionné, ça peut assez vite devenir envahissant. Mais lorsqu'on s'intéresse vraiment à nos locataires, à leurs problèmes, à leurs envies, ça change leur manière de nous voir, une nouvelle relation se crée et ils nous le font ressentir par des petites attentions, des cartes postales lors de leurs vacances ou une invitation à leur crémaillère ! Il nous arrive même de recevoir une boîte de chocolats pour la Saint-Valentin. Ce fut le cas pour ce locataire, dont la femme avait malheureusement été accidentée et se retrouvait handicapée. Pour plus de confort et de praticité suite à cette situation, il nous avait demandé d'intervenir pour envisager la possibilité d'un échange de garage dans l'immeuble. Par chance, nous gérions l'ensemble de l'immeuble et nous avons pu réaliser cet échange, leur facilitant nettement la vie. Notre investissement et notre empathie de tous les jours nous permettent parfois de changer le quotidien des locataires par un petit geste.